Le fonds de dotation intitulé « NeverForgetBiafra » s’inscrit dans une démarche humanitaire, culturelle et éducative visant à revisiter le conflit du Biafra au travers du parcours des enfants réfugiés, de leurs familles et de tous les témoins de la guerre (1967-1970). À ce titre, son but est non lucratif, non confessionnel et apolitique.
Au cours des événements du Biafra, la médiatisation de la situation dramatique vécue par les enfants réfugiés avait, en France et dans certains pays européens, constitué une première, posant les prémices de la gestion humanitaire des crises et du « droit d’ingérence ».
Longtemps en quête d’identité après avoir vécu dans les camps humanitaires biafrais, Regina Ubanatu évoque son histoire et sa souffrance dans un ouvrage autobiographique : « La petite fille qui dansait dans sa tête ». Ce livre, fruit d’un long travail de recherche et de recueil de témoignages, a été salué par la presse et le grand public. Il retrace avec émotion une tragédie presque oubliée. Confortée par les nombreux témoins qui se sont manifestés à la sortie de ce livre, et forte du soutien et de l’engagement d’un certain nombre d’entre eux, Regina Ubanatu a décidé de poursuivre ce travail de mémoire collectif au travers de la création d’un fonds de dotation.
NeverForgetBiafra se dotera de tous les moyens pour atteindre ces objectifs : collecte et diffusion d’archives publiques ou privées (base documentaire, filmographie, bibliographie..) ; récits et témoignages de tous les protagonistes avec l’appui de chercheurs et d’historiens. L’ensemble de ces collectes viendront illustrer/ commenter la tragédie du Biafra et ainsi apporter un éclairage sur l’élan humanitaire qui s’en est suivi.